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L'ADN et les objets brûlés au centre du témoignage des médecins légistes dans le procès de Randy Manning

Mar 31, 2023Mar 31, 2023

Alors que le procès pour meurtre de Randy Manning termine sa troisième semaine, le jury a entendu jeudi deux experts en médecine légale et le contre-interrogatoire d’un détective à la retraite du bureau du procureur du comté de Bergen.

Manning est accusé d’avoir tiré sur le rappeur en herbe Rhian « Kampane » Stoute en 2011 dans une maison vacante à Englewood et d’avoir brûlé le corps avant de conduire le camion de Stout avec son corps à l’intérieur et de le laisser dans une rue calme de Paramus.

Manning a été reconnu coupable en 2014 et condamné à la prison à vie, mais la condamnation a été annulée par une décision de la cour d’appel qui a été confirmée par la Cour suprême de l’État en 2020.

La scientifique médico-légale Mary Kite a témoigné de l’ADN de Manning et Stoute ainsi que de l’ADN trouvé sur plusieurs objets, dont deux baskets Nike Air Jordan, du sang trouvé sur la partie supérieure des marches du sous-sol sur l’une des scènes et un tampon de tôle dans la cuisine de l’une des scènes.

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Kite a expliqué comment elle traite l’ADN et que son travail est évalué par des pairs et administrativement. Elle a dit que l’ADN de Stout correspondait au sang trouvé sur l’une des scènes.

La deuxième scientifique médico-légale était Melissa Balogh, qui travaille pour la police de l’État du New Jersey. Balogh a testé plusieurs éléments de preuve de la présence de liquides inflammables, y compris une paire de chaussettes de Stoute, divers débris qui ont été retirés du dos de Stoute, un échantillon liquide d’une pompe de puisard et des matériaux brûlés.

Lors de l’analyse du matériau de la pompe de puisard, Balogh a déclaré qu’il avait une odeur nauséabonde et qu’un écouvillon trempé dans le liquide ne s’était pas enflammé lors du test. Elle croyait qu’il y avait trop d’eau dans l’échantillon pour s’enflammer car l’essence est très volatile.

Elle a dit que la prochaine étape serait d’utiliser un test qui combine l’utilisation de la chromatographie en phase gazeuse et de la spectrométrie de masse. Balogh a déclaré qu’en utilisant cette méthode pour le liquide de la pompe de puisard, elle a pu déterminer qu’il y avait présence d’essence.

Pour les chaussettes, les matériaux brûlés et les débris divers, Balogh a expliqué qu’ils sont placés dans des récipients métalliques hermétiques pour empêcher tout liquide inflammable de s’évaporer, puis les récipients sont chauffés afin que les vapeurs soient collectées. Une chromatographie en phase gazeuse montre l’essence possible et le spectromètre de masse peut déterminer de manière concluante l’essence.

Le chef adjoint du bureau du procureur du comté de Bergen, Gary Boesch, a de nouveau été interrogé à la barre par l’avocat de Manning, Milagros Camacho. Camacho a posé des questions à Boesch sur son témoignage précédent concernant l’entrevue et l’interrogatoire de Manning.

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